Automnes
Tiens voici l'hiver.
Leurs tendres lances et l'amour lent des larves rosées.
La pêche a pourri
tombe
par-dessus mon épaule.
Les lignes de tout tristement chuchotent l'hiver est là.
Au printemps sec et mourant mon corps sur le banc
a attendu
le printemps d'après.
Au printemps sur un banc sous les arbres bientôt morts.
Ai regardé mourir le temps
attendant sans mourir
sans pourir la pêche dans ma main
une seule morsure.
Ai attendu
autour de la marque des dents l'automne
a bruni les chairs
la pêche dans ma main
pourissant.
Main figée dans le sucre foncé
attendu un printemps d'après sur un banc.
Sans bouger.
Attendu et
voici
l'hiver.
Voici l'hiver.
Sucre seché gant de glace.
Fruit brun larves claires.
Qui se taisent.
Qui s'apaisent
et
meurent.