Article sans titre
à cheval dans le vide
s’accroche à la grande marmite
peur de tomber dans la marmite
peur de tomber dans la marmite
à cheval dans le vide soudain
soudain devant les chemins transparents
de musique dans le réel
s’accroche au tronc de bois de soi-même
la terre entre l’écorce et l’écorce soudain douce
et oubliée
farouche
un coin précis d’usine
et la toile tendue de nuit en tissu
avec la femme et l’homme
devant leur lit vertical
qui fait un plafond,
une tombe
clusters de corps
un cluster de corps dans mon corps
fait résonner
l’os de mes yeux
fait vibrer mes mains-corps
trembler
mes pensées entre le quatrième
le cinquième
le premier chemin
la pensée toute colorée des flaques transparentes
film alimentaire fondu entre ton cerveau et tes yeux
le monde se déverse dans tes yeux
plutôt
ton pensé recouvre le monde
ton pensé par l’arrière dur de ton cerveau emballe le monde
de plastique vibrant
montre à tes yeux-corps
chemins
chemins
et t’entraînent violemment vers la gauche
le chemin 3
tes choix tu les crois
la marmite et son matériau haut comme trois mondes
tu t’es frappé contre
violemment vers la gauche
c’est un mur de maison
contre ton chemin véritable
en réalité
en réalité
ton chemin de corps est ton chemin de réel
ton chemin d’oeil est ton chemin de réel +10
plus le fin film fin
le fini
je t’aiderai à passer à travers l’examen
je mangerai trois fois le monde en entier
et
pour
pour que
tu
je prendrai le corps de ta main
ou l’oeil de ton corps
contre moi
mais je crois que tu ne m’aimes pas
je crois parfois que tu ne m’aimes pas
tu aimes je crois parfois
Dieu.
et en moi tout le métal accumulé
toutes les furies
sur mars
lâchées sur
sur contre l’écorce
tu confonds terre et plastique
je me demande ce que tu demandes
tu as l’air
a l’air
à l’air
et en face projetés
contre
quand vient
c’est quand
souvent quand tombe
sous les draps-même vient la chose
dans le noir les vues noires
même sous le noir souvent les vues
tapissent de noir le noir
mettent du vivant sur la plaque noire de la vue aveugle
expérience de la terreur sans motif
expérience du tremblé
de la panique
en plein vide
expérience de l’expérience ancienne
je connais le tremblé
je connais
résultat
sans la cause
bris de la chaîne
je prends ton corps en cours
en cours de chemin
ton corps morcelé
entre les visions cinq
divisé ton corps
étiré pour y projeter
un film nocturne
de scènes en plastique
en son
le liquide
comme de l’eau sur le sucre
le rêve liquide corrompt
soudain
le réel cubes blancs toiles vierges
dissoutes par l’acide-rêve
l’eau peinture contre le monde
destituée des choses la familiarité
destituée des choses la familiarité
destituée des choses, la familiarité
la chose familière destituée d’elle-même
d’elle-même destituée
ou parée d’autre chose
d’autre chose parée, la chose
parée d’autre chose
destituée de familiarité de sa familiarité
destituée de la familiarité
la chose est parée d’autre chose parée de le non elle-même de l’autre
de la nouveau
du nouveau la chose parée
les choses du monde sont parées d’elle mêmes
l’eau vient comme sur du sucre les dissoudre