Article sans titre

Publié le par Ana Orozco

à cheval dans le vide

s’accroche à la grande marmite

peur de tomber dans la marmite

peur de tomber dans la marmite

à cheval dans le vide soudain

soudain devant les chemins transparents

de musique dans le réel

s’accroche au tronc de bois de soi-même

la terre entre l’écorce et l’écorce soudain douce 

et oubliée

farouche

un coin précis d’usine 

et la toile tendue de nuit en tissu

avec la femme et l’homme

devant leur lit vertical

qui fait un plafond,

une tombe

clusters de corps

 

un cluster de corps dans mon corps

fait résonner 

l’os de mes yeux

fait vibrer mes mains-corps

trembler

mes pensées entre le quatrième 

le cinquième

le premier chemin

 

la pensée toute colorée des flaques transparentes

film alimentaire fondu entre ton cerveau et tes yeux 

le monde se déverse dans tes yeux

plutôt

 

ton pensé recouvre le monde

ton pensé par l’arrière dur de ton cerveau emballe le monde

de plastique vibrant

montre à tes yeux-corps

chemins

chemins

et t’entraînent violemment vers la gauche

le chemin 3

tes choix tu les crois

la marmite et son matériau haut comme trois mondes

tu t’es frappé contre

violemment vers la gauche

 

c’est un mur de maison

 

contre ton chemin véritable

 

en réalité

en réalité

 

ton chemin de corps est ton chemin de réel

ton chemin d’oeil est ton chemin de réel +10

plus le fin film fin

le fini

 

 

je t’aiderai à passer à travers l’examen

 

 

je mangerai trois fois le monde en entier

et

pour

pour que

tu

 

 

je prendrai le corps de ta main

ou l’oeil de ton corps

contre moi

mais je crois que tu ne m’aimes pas

 

 

 

je crois parfois que tu ne m’aimes pas

tu aimes je crois parfois

Dieu.

 

 

et en moi tout le métal accumulé

toutes les furies 

sur mars

lâchées sur

sur contre l’écorce

tu confonds terre et plastique

je me demande ce que tu demandes

 

tu as l’air 

a l’air

à l’air

 

et en face projetés

contre 

 

 

quand vient

c’est quand

souvent quand tombe

 

sous les draps-même vient la chose

dans le noir les vues noires

 

même sous le noir souvent les vues

tapissent de noir le noir

 

mettent du vivant sur la plaque noire de la vue aveugle

 

 

expérience de la terreur sans motif

expérience du tremblé 

de la panique

en plein vide

expérience de l’expérience ancienne

je connais le tremblé

je connais 

résultat 

sans la cause

bris de la chaîne

je prends ton corps en cours

en cours de chemin

ton corps morcelé

entre les visions cinq

divisé ton corps

étiré pour y projeter 

un film nocturne

de scènes en plastique

en son

le liquide 

comme de l’eau sur le sucre

le rêve liquide corrompt

soudain

le réel cubes blancs toiles vierges

dissoutes par l’acide-rêve

l’eau peinture contre le monde

 

destituée des choses la familiarité 

destituée des choses la familiarité

 

 

destituée des choses, la familiarité

la chose familière destituée d’elle-même

d’elle-même destituée

ou parée d’autre chose

d’autre chose parée, la chose

parée d’autre chose

destituée de familiarité de sa familiarité

destituée de la familiarité

la chose est parée d’autre chose parée de le non elle-même de l’autre

de la nouveau

du nouveau la chose parée

les choses du monde sont parées d’elle mêmes

l’eau vient comme sur du sucre les dissoudre 

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